Définitions

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Les cancers psychologiques

Le cancer psychologique est une maladie causée par la présence de fausses croyances qui amènent la prolifération anarchique d’autres convictions inadéquates et forment des tumeurs psychiques. Il peut s’attaquer au fonctionnement d’une personne dans des domaines particuliers de sa vie ou, selon l’étendue du cancer, se généraliser à l’ensemble de son action. C’est un mal insidieux qui conditionne les gens à développer une perception affligeante de la vie, des autres et d’eux-mêmes; il se traduit par une sensation de mal-être, par de l’anxiété, de la souffrance morale, du découragement et une diminution du plaisir de vivre.  Il est créé par de fausses croyances qui constituent des tumeurs psychiques malignes, ces dernières générant, entre autres l’insatisfaction,  la déception,  le perfectionnisme, la dépendance affective, la répétition d’échecs, la soumission, le besoin de contrôle ou l’insécurité.

Les abcès psychologiques

Un abcès psychologique est un amoncellement d’ordures dans le système de fonctionnement psychique. Le pus psychologique est constitué d’une accumulation de matière en décomposition créée de vieilles peines, de peurs, de déceptions, de rancunes, de culpabilité, de honte, d’incompréhension et de doutes. Le premier traitement d’un abcès psychologique est l’évacuation de ces déchets psychiques. L’abcès crève souvent de lui-même et une partie de son contenu est évacuée lorsque la personne infectée exprime son ressenti par des mots, des larmes et de la colère. Cependant, l’abcès se referme par la suite sur les vieilles émotions qui continuent d’alimenter la plaie et qui créent d’autres dommages psychologiques tels le ressentiment, l’apitoiement sur soi ou la mésestime personnelle.   La racine première de tout abcès psychologique est la présence de peurs irréalistes qui sont engendrées par les fausses croyances-équations et qui, lorsqu’elles s’installent sur une base permanente, provoquent des inflammations ou des infections de la pensée et positionnent l’esprit sur un mode défensif.

L’insuffisance psychologique

Lorsque les artères psychiques de circulation de la joie sont bloquées, le cœur psychologique perd lentement contact avec le bonheur, la confiance, les certitudes, l’estime de soi, l’espoir, les rêves et l’intérêt pour la vie. Ce sont toutes là des composantes qui procurent une énergie positive et poussent l’humain vers l’avant. Lorsqu’ils disparaissent, ces éléments laissent place à un grand vide qui est en partie comblé par la tristesse, la morosité, la méfiance, l’insécurité, les doutes, un sentiment d’impuissance et l’incapacité de s’investir. Le cœur psychologique commence alors à souffrir d’une insuffisance au niveau de la motivation, de la volonté et du courage.  La perte de contact avec les éléments positifs de la vie est ressentie comme un manque, une insuffisance, un néant, un trou noir, une forme de désert, de non-être, en fait, comme un vide intérieur. Malgré le désir de progresser éprouvé par la personne, l’insuffisance psychologique freine le désir de vivre et pousse à la stagnation ou à la régression. L’anxiété, l’angoisse et le découragement sont directement reliés à cette sensation d’insuffisance qui correspond au vide intérieur.

Les infarctus psychologiques

L’infarctus psychologique est directement relié à la sensation de vide intérieur et il se produit lorsque le cœur psychique n’est plus du tout alimenté en joie et qu’il est par le fait même coupé de la notion de plaisir. Il perd alors sa capacité de pousser la personne atteinte à aller de l’avant. Ce type d’infarctus peut créer des dommages dans un domaine de la vie – amoureux, familial, professionnel, social – ou affecter la structure émotive globale lorsque la zone atteinte est très étendue. Ainsi, la personne touchée par un infarctus psychologique partiel peut perdre espoir en ce qui concerne sa vie amoureuse, mais continuer de se sentir vivante avec ses enfants et dans le cadre de son travail. Celle qui est frappée par un infarctus massif voit tous les domaines de sa vie perturbés et risque de perdre l’espoir de bonheur, tant dans sa vie amoureuse que familiale, sociale et professionnelle. Les ravages créés par l’infarctus massif se traduisent le plus souvent par le désespoir, la dépression majeure, l’épuisement professionnel ou le stress post-traumatique aigu qui neutralisent la volonté et le désir de vivre.

Anxiété

L'anxiété est une sensation d'inquiétude, souvent indéfinie, qui semble se répandre de manière diffuse partout dans notre corps. Ce sont toujours des doutes inconscients qui sont à la source de l'anxiété. Ces doutes peuvent être relatifs à notre valeur en tant qu'être humaiin, à notre capacité d'assumer notre vie ainsi qu'à notre droit à la vie, à l'amour, au bonheur et au respect. Plus nous avons de doutes, moins nous possédons de certitudes et lorsque nous ne pouvons nous appuyer sur ces dernières, il est normal d'être inquiets, donc anxieux. Si notre esprit logique parvient à nous rassurer sur les doutes que nous ressentons, l'anxiété s'estompe.

Angoisse

L'angoisse, par définition, est une forte inquiétude, donc une forme accentuée de l'anxiété. Elle se traduit habituellement par une sensation d'oppression au niveau de la poitrine et s'accompagne parfois d'une peur de mourir. Dans les situations de forte angoisse, nous n'avons plus accès aux certitudes qui pourraient nous rassurer et la logique n'a aucune prise sur nos doutes.

Trouble panique

Le trouble panique est un dysfonctionnement qui amène à ressentir des états de forte panique intérieure, c'est-à-dire des attaques d'effroi soudain et violent, alors qu'il n'existe, à ce moment, aucun élément extérieur qui puisse logiquement causer cette peur. Les symptômes d'une attaque de panique se traduisent principalement par des palpitations cardiaques ou de la tachycardie, de la difficulté à respirer ou une sensation d'étouffement, des douleurs à la poitrine, des étourdissements , des tremblements, des frissons, des nausées, de la transpiration, une sensation d'irréalité ainsi que la peur de perdre le contrôle. de devenir fou ou de mourir. Les crises peuvent être ressenties plus ou moins fortement. Lorsqu'elles présentent un niveau plus aigu , elles deviennent rapidement un handicap car elles entravent presque complètement le fonctionnement de la personne qui en souffre.

Agoraphobie

Les premières crises de panique se produisent habituellement à l'extérieur du domicile, dans des lieux publics tels les centres d'achats, les rues, les parcs ou les transports en commun. Comme il ne semble pas y avoir de raisons logiques à ces attaques, on peut en venir à croire que le fait de se retrouver seuls en ces lieux a pu déclencher la crise, d'où un désir d'éviter ces endroits par la suite. C'est une peur qui peut conduire à éviter toute sortie à l'extérieur du domicile et si une telle excursion s'avère obligatoire, à l'incapacité de le faire sans être accompagné. Cette peur des lieux publics se nomme agoraphobie.

Phobie sociale

La phobie sociale est une peur incontrôlée qui rend certaines personnes incapables de développer et de conserver des relations sociales et professionnelles satisfaisantes. Parmi les principaux symptômes qui peuvent être ressentis lorsque la phobie se manifeste, il y a possiblement une sensation de gêne respiratoire, des palpitations, des tremblements au niveau de la voix, une moiteur dans les mains, une "molesse" dans les jambes, un resserrement thoracique, la gorge et l'estomac noué, la bouche sèche et des rougissements ainsi qu'une confusion dans les idées, des trous de mémoire et une incapacité de regarder quelqu'un dans les yeux. Tous ces symptômes sont provoqués par la peur du jugement et du regard des autres. La phobie sociale se caractérise par un retrait qui vise à éviter, le plus possible, toute situation qui oblige à être en contact avec autrui. Le phobique social est un perfectionniste qui a des exigences très grandes envers lui-même et croit que les autres ont les mêmes envers lui. Il a développé très jeune, la fausse coyance qu'il lui faut être parfait pour être aimé et apprécié. Cependant, comme il est conscient qu'il ne possède pas cette perfection, il a très peur que les autres ne le découvrent aussi. La personne qui souffre de phobie sociale semble ne pas exister par et pour elle-même. Elle est constamment tributaire du regard des autres et toujours en état de vigilance extrême. Elle ne se détend à peu près jamais lorsqu'elle est en contact avec les gens et le niveau d'angoisse peut être tel que, souvent, le simple fait de manger lorsqu'il y a des gens autour provoque des nausées et des vomissements. C'est une situation qui s'avère très vite épuisante, d'où le besoin qui se développe de s'éloigner de ce "regard" et de l'éviter à chaque fois que c'est possible. Le retrait social diminue quelque peu le sentiment de danger engendré par le contact avec autrui mais il a comme effet secondaire de renforcer, chez la personne qui l'utilise, sa croyance qu'elle est incompétente et inapte à vivre normalement.

Dépression

La dépression est un dysfonctionnement qui se traduit par une grande tristesse, accompagnée d'un découragement ainsi que d'une fatigue physique, émotive et mentale et qui entraîne un arrêt ou un ralentissement du fonctionnement. Les symptômes les plus communs de la dépression sont la tristesse continue, le manque d'énergie, la difficulté à se concentrer, à se souvenir, à prendre des décisions, les sentiments de désespoir, de culpabilité, de mésestime de soi, des changements dans les habitudes de sommeil, de nouriture, la perte d'intérêt à la vie et les idées suicidaires.

La personne qui souffre de dépression n'a plus de plaisir à vivre car elle ne voit plus de sens à sa vie et cette dernière lui apparaît très lourde à porter. Elle est envahie par le découragement et toujours fatiguée. Elle se sent submergée par la tristesse et sa souffrance morale est très grande car elle est persuadée qu'elle n'est rien, qu'elle n'a plus de valeur et qu'elle ne mérite pas de vivre et d'être aimée. Elle ne retrouve plus l'accès à ses forces intérieures qui lui permettaient auparavant d'avancer et son estime d'elle-même est à son niveau le plus bas. L'expression qui la décrit le mieux est que, "fondamentalement, elle se sent plus bas que terre".

Stress post-traumatique

Le stress post-traumatique est une situation de détresse intense qui se traduit par une série de perturbations résultant d'un choc émotif grave. Il peut se manifester après qu'une personne ait été témoin ou victime d'un événement bouleversant qui, soit a menacé sa vie et son intégrité physique ou psychologique, soit l'a confronté à des menaces de mort ou de blessures physiques. Ce type de stress apparaît lorsque les personnes ont ressenti un sentiment de peur intense, de l'horreur ou un très fort sentiment d'impuissance face à un événement dramatique. Parmi ce type d'événement, on retrouve des actes de violence physique ou d'agressions à caractère sexuel, des vols qualifiés, des tentatives de meurtre, des enlèvements ou séquestrations, des accidents d'avion ou de la route, des incendies, des catastrophes naturelles ainsi que des actes de guerre ou de terrorisme. La personne qui souffre de stress post-traumatique revit l'expérience traumatisante à travers des cauchemars et des "flash-back" et développe parfois une forte agressivité face à l'entourage ainsi qu'une forte baisse de l'estime de soi. Elle peut avoir des problèmes de sommeil ainsi que des difficultés avec sa mémoire et ses capacités intellectuelles. Il peut aussi lui arriver de se sentir détachée et étrangère à ce qui se produit dans sa vie, ce qui peut handicaper fortement ses relations familiales et sociales ainsi que ses habiletés au travail. Elle risque alors de se retrouver confrontée entre autres, à des problèmes conjugaux ou au divorce, à des discordes familiales, à une perte d'emploi et à un affaiblissement de ses capacités parentales.

Burn-out

Le burn-out est le terme anglais qui désigne un épuisement professionnel. Les symptômes et les réactions de la personne en souffrance sont les mêmes que ceux retrouvés dans la dépression. La différence réside dans le fait que la cause apparente du burn-out semble relever d'un surplus de pression émotive occasionné par le travail. Cependant, peu importe d'où il provient, le trou noir auquel sont confrontées les personnes souffrant de dépression ou de burn-out relève toujours des doutes relatifs à leur valeur et c'est avec eux qu'il leur faut travailler.

Ressentiment

Le ressentiment est le souvenir que nous conservons d'une offense ou d'une injure passée et qui s'accompagne encore aujourd'hui d'un désir de vengeance. La majorité des personnes qui souffrent de désordres reliés à l'anxiété éprouvent du ressentiment. Elles vivent avec cette sensation d'être incapables de pardonner à quelqu'un une souffrance physique ou morale qui leur a jadis été infligée alors que le désir de vengeance qui l'accompagne semble leur apporter un soulagement . C'est évidemment là une fausse impression puisque, au contraire le plus grand rôle du ressentiment est de miner nos forces vitales et de nous empêcher d'avancer dans la vie.

Dépendance affective

La dépendance affective découle de l'impression d'avoir absolument besoin de quelqu'un d'autre pour survivre comme si nous n'avions pas la capacité de bouger, de respirer, de penser, de décider et d'agir par nous-mêmes. Lorsque nous vivons dans le mode de dépendance affective, nous exigeons de l'autre qu'il nous apporte l'amour, la sécurité et le bonheur mais, en contre-partie, nous sommes prêts à nous soumettre à de nombreux compromis dans le but de conserver ce lien. La personne qui vit la dépendance affective a développé la croyance inconsciente qu'elle va mourir si l'autre n'est plus là. Elle a tellement appris à évaluer sa valeur et son mérite de vivre à travers le regard et le jugement d'autrui qu'elle n'a plus aucune autonomie de fonctionnement et a l'impression de n'avoir aucune substance en elle-même.

Apitoiement sur soi

Le terme apitoiement renvoie à la notion de pitié qui se veut un sentiment de compassion pour les souffrances d'autrui. Dans le canal de l'apitoiement sur soi, cette pitié est omniprésente sauf que la compassion qu'elle implique ne vise pas la souffrance d'autrui mais la nôtre et seulement la nôtre. La personne qui utilise ce canal de dérivation se pose en martyr perpétuel : victime du système, des gens, des événements, des situations, du sort, du destin ou de la fatalité. Elle semble vouloir dire : "Voyez à quel point je suis malchanceux, combien ma vie est difficile, et le destin rude avec moi." Si nous lui faisons part de difficultés que nous rencontrons, il y a fort à parier qu'elle répondra qu'elle nous comprend car elle-même a vécu bien pire. Le fait qu'elle essaie constamment de provoquer la pitié des autres est un moyen utilisé pour attirer l'attention afin qu'on s'occupe d'elle.

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