Grâce à ce livre, vous découvrirez, avec des mots et des images très simples, quelle est la source inconsciente unique à laquelle s'alimentent toutes les maladies et tous les désordres reliés à l'anxiété. Vous apprendrez à reconnaître cette source infectieuse en vous, à voir de quelle manière elle s'est développée et les dégâts qu'elle a pu causer. Plus important encore, lorsque vous aurez pris conscience des éléments qui composent le foyer d'infection, vous aurez la possibilité de nettoyer l'abcès et de vous en débarrasser définitivement à l'aide d'un exercice relativement doux et facile à effectuer.

Nul besoin de milliers de pages pour expliquer quelque chose de simple lorsqu'on sait exactement quelle est la cible visée. Il suffit de présenter les mots justes et les images appropriées. C'est ce que ce livre vous propose : une prise de conscience de la source du mal et un moyen pour vous en défaire. Cette approche, dont l'efficacité est éprouvée, est dorénavant à votre portée.

Louise Reid

• renaud-bray.com
• Archambault.ca

Avec le présent ouvrage, vous allez découvrir, à travers des mots et des images très simples, quelle est la source inconsciente unique à laquelle s'alimentent toutes les maladies et tous les désordres reliés à l'anxiété. Vous apprendrez à reconnaître cette source infectieuse en vous, à voir de quelle manière elle s'est développée et les dégâts qu'elle a pu causer. Plus important encore, lorsque vous aurez pris conscience des éléments qui composent le foyer d'infection, vous aurez l'opportunité de nettoyer l'abcès et de vous en débarrasser définitivement à l'aide d'un simple exercice relativement doux et facile à effectuer.

Une telle entrée en matière peut sembler prétentieuse : offrir sur un tout petit plateau, la source de tous nos malaises anxieux alors que des dizaines de milliers de livres traitent de l'anxiété sous toutes ses formes, dans tous ses tenants et aboutissants et que des milliers de médicaments différents ont été mis au point pour tenter de diminuer ses effets néfastes. Toutes les approches avec lesquelles j'ai travaillé ou sur lesquelles j'ai lu des ouvrages font mention des éléments qui composent cette source comme étant une partie ou une résultante de l'anxiété alors qu'ils en sont la cause directe et que c'est sur cette source infectieuse qu'il faut obligatoirement travailler.

Au fil des années, j'ai appris à faire fi de toutes les théories qui visent à expliquer l'anxiété et ses méfaits car aucune d'entre elles ne m'a permis de me libérer des poussées dépressives, de l'anxiété généralisée et de l'état de panique intérieure qui m'habitaient presque constamment. Pourtant, j'avais cherché à m'en défaire à travers des psychothérapies douloureuses, la prise de médicaments et ultimement, via une tentative de suicide. Malgré tous mes efforts, l'anxiété était toujours présente et continuait de régner royalement sur tout mon royaume intérieur.

Il y a une dizaine d'années, j'ai subi à un infarctus majeur qui ne me donnait que 5% de chances de survivre. Celui-ci m'a laissée très affaiblie et incapable d'accomplir les tâches que j'assumais auparavant et qui n'avaient rien à voir avec le domaine psychologique. J'ai alors lentement décidé de réorienter ma vie et une seule croyance m'a donné la volonté de continuer : ma persuasion qu'il existait une source unique à toutes les formes d'anxiété et que si tel était le cas, j'allais travailler à la débusquer et à l'éliminer et ce, peu importe le nombre de jours, de mois ou d'années qu'il me restait à vivre. Tel serait dorénavant mon but. Je suis retournée aux études pour faire un baccalauréat en psychologie dont je n'ai retenu que quatre ou cinq concepts qui tous, touchent le fonctionnement de notre esprit inconscient. Je sentais que la source de l'anxiété était profondément enracinée à cet endroit, même si, bien sûr, elle était invisible. Pendant cette période et par la suite, je me suis permis de ressentir, simplement, sans chercher à mettre des mots sur ce qui me venait de l'intérieur. J'ai travaillé aussi avec de nombreuses personnes en souffrance et jamais je n'ai cherché à mettre des étiquettes sur le mal dont elles souffraient. Pour moi, mettre un nom sur leur malaise n'avait aucune importance. Elles étaient là, devant moi, et elles avaient d'abord besoin d'être soulagées. En éliminant toute la recherche théorique reliée à la psychologie, je suis demeurée là, face à la souffrance toute nue, et au fil des mois, j'ai commencé à voir les vrais tenants de l'anxiété que chacun ressentait et qui étaient présents dans chaque cas : des doutes profonds quant à leur valeur et à leur mérite de vivre, d'être aimé, d'être heureux et d'être respectés ainsi qu'une incertitude quant à la capacité d'assumer seul leur vie. C'était là des doutes très inconscients chez la plupart mais qui avaient eu le pouvoir de créer des peurs, des peines, des sentiments d'incompréhension et d'impuissance, de la culpabilité et de la colère, tous éléments qui constituaient le pus remplissant l'abcès dont ils souffraient. La plupart avaient tenté de survivre au doute en utilisant des cordons comme celui du ressentiment, de la dépendance affective et de l'apitoiement sur soi qui, chacun à leur manière, avait le pouvoir de les rassurer. Chez certains, les doutes étaient tellement forts qu'ils s'étaient transformés en quasi-certitude de non-valeur, ce qui les laissaient confrontés à une sensation de vide intérieur, de néant, de trou noir. J'avais enfin l'impression de voir cette invisible source qui m'avait tant fait souffrir et qui blessait tous ceux à qui je venais en aide : les doutes relatifs à notre valeur, à notre droit à la vie et à notre capacité d'assumer cette dernière. C'était aussi simple que cette toute petite phrase mais aussi compliqué que les quarante années d'efforts que j'avais produits pour éviter d'affronter cette incertitude.

J'ai commencé à orienter mon travail en fonction de cette source. Comme mon but premier était de soulager la souffrance morale le plus rapidement possible, j'ai cherché le moyen de faire disparaître les sensations de trous noirs auxquels peuvent nous confronter ces doutes lorsqu'ils sont devenus trop forts et peuvent nous handicaper très fortement, que ce soit à travers le trouble panique, la phobie sociale, la dépression ou le stress post-traumatique. J'y suis parvenue en établissant une comparaison entre les trous noirs qui coupent notre route de vie et les crevasses qui coupent parfois une route réelle et en développant ainsi un exercice qui permet de réparer le trou noir, de faire disparaître la sensation de néant intérieur. C'est l'approche que j'ai présentée dans l'ouvrage que j'ai écrit précédemment "Réparer sa route de vie" et qui permet d'arrêter l'hémorragie.

Aujourd'hui, je souhaite pouvoir rejoindre tous ceux qui vivent de l'anxiété, que celle-ci soit diffuse, généralisée ou chronique. Dans le présent ouvrage, je vous présente cette source infectieuse, avec les mots et les images les plus simples que j'ai pu trouver. Il y a une phrase tirée d'un film qui m'a marquée profondément. Elle était prononcée par Denzel Washington dans le film Philadelphie et disait à peu près : "Expliquez-moi cela comme à un enfant de six ans, pour que je puisse comprendre". Je ne crois pas que l'on ait besoin de milliers de pages pour expliquer quelque chose de simple lorsque nous savons exactement quelle est la cible visée. Nous avons simplement besoin de présenter les mots justes et les images appropriées. C'est ce que ce livre vous propose : une prise de conscience de la source du mal et du fait qu'elle nous habite suivi d'un moyen efficace pour nous défaire de celle-ci. Cette approche a prouvé son efficacité à chaque fois qu'elle a été utilisée et vous y avez dorénavant accès vous aussi. Je sais aujourd'hui que j'ai eu raison de m'accrocher à la vie après avoir subi cet infarctus majeur et je vous offre les résultats de cette survie.

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