Guérir l'anxiété de nos enfants sans médicament ni thérapie

GUÉRIR L'ANXIÉTÉ DE NOS ENFANTS sans médicament ni thérapie.

Le nombre d’enfants conduits en consultation médicale ou psychologique pour traiter des désordres liés à l’anxiété augmente constamment, alors que leur moyenne d’âge baisse de plus en plus. En effet, on retrouve des troubles de panique chez des enfants de sept ou huit ans et des phobies diverses chez des enfants d’à peine six ans. Dans ce contexte, il est donc urgent de développer notre compréhension de l’anxiété et de recourir à des outils efficaces qui sauront aider les enfants à recouvrer leur équilibre, sans médicament ni thérapie !

Dans ce livre exceptionnel, Louise Reid propose des actions simples et efficaces qui donneront une base solide à nos enfants afin de leur éviter cette forte anxiété que nous, adultes, avons parfois subie durant une grande partie de notre vie.

L’ouvrage s’adresse aux parents, aux intervenants en garderie et aux enseignants. Voici enfin un guide précieux pour mieux aider nos enfants – de tout-petit à l’adolescence – à gérer leurs angoisses et à se délivrer de souffrances inutiles.

Louise Reid



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Édition Espagnole:

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Avant-propos

Les communautés médicale et psychologique semblent percevoir l’anxiété comme étant un monstre presqu’invincible et cela à un point tel qu’elles privilégient de plus en plus souvent de l’endormir plutôt que de la soigner. C’est d’ailleurs ainsi que l’anxiété de traduit chez les jeunes enfants : à l’image de monstres aux différents visages. Il est à se demander si la médecine et la psychologie n’ont pas conservé un fort côté enfantin dans leur vision de la problématique anxieuse.

Bien sûr, il est effrayant d’essayer de s’y retrouver dans les termes scientifiques d’anxiété aigue, généralisée ou chronique, de phobies sociale, scolaire ou diverses, de peur panique, stress post-traumatique ou agoraphobie. Pourtant, l’anxiété est tellement plus simple que tous les grands termes utilisés pour la décrire ou tenter de la diagnostiquer.

L’anxiété

L’anxiété est de l’inquiétude, tout simplement et cela peu importe les visages qu’elle prend ou les sommets qu’elle atteint : de l’inquiétude, point à la ligne. Donc que ce soit un jeune enfant, un adolescent ou un adulte, la personne qui vit de l’anxiété est tout simplement inquiète.

L’inquiétude

L’inquiétude est un état pénible causé par la crainte d’un danger réel ou appréhendé. Elle se traduit souvent par une propension au tourment et aux soucis de tous ordres. Dans sa plus simple expression, l’inquiétude est de la peur.

La grande inquiétude de l’enfance

La pire crainte d’un jeune enfant est de se retrouver seul car il a besoin d’avoir autour de lui des personnes qui lui servent de repères dans ce monde trop grand pour lui et dans lequel il se sentirait autrement perdu. Cette peur l’amène à s’inquiéter d’un possible rejet ou abandon qui le laisserait isolé et démuni. Il s’attache aux personnes qui l’entourent de près comme à autant de bouées qui lui permettent de se maintenir à la surface. Aussi, dans une vie où le divorce et les séparations foissonnent et dans laquelle l’enfant est souvent confié aux soins de services de garde, celui-ci est-il appelé très tôt à expérimenter la perte de repères que constitue la présence assidue des parents.

Il ne faut pas pour autant culpabiliser ces derniers et leur laisser croire qu’ils ont hypothéqué irrémédiablement l’avenir de leurs enfants mais plutôt leur fournir des outils efficaces qui leur permettent de réparer facilement les dommages causés. Bien sûr, il y a quelques décennies, le divorce était plus rare et le rôle des femmes était fréquemment de demeurer confinées à la maison pour s’occuper des enfants, ce qui leur donnait à ces derniers un point de repère relativement stable d’où une moins forte propension à l’anxiété enfantine. Cependant, ces femmes menaient souvent une vie insatisfaisante et la frustration engendrée pouvait se répercuter sur leurs petits, produisant chez ceux-ci divers traumatismes comme la sensation de rejet qui crée elle aussi une sensation de solitude et de vide. Il n’y a donc pas de monde parfait.

La plus grande inquiétude de l’enfant est donc de se retrouver seul et de perdre les bouées que sont la présence et l’attention de ses proches. Durant ses premières années de vie, il exprimera cette peur via des pleurs et des cris souvent stridents qui traduisent la sensation de panique qu’il ressent. En grandissant, il réalisera lentement que la solitude n’est pas mortelle mais chez certains, cette inquiétude demeure longtemps tapie et ils cherchent à éviter les situations qui comportent des risques de solitude, de rejet, d’abandon ou de trahison. Non résolue, cette situation peut perdurer à l’âge adulte et il est donc primordial d’aider nos enfants à se défaire dès leur jeune âge de cette source d’anxiété.

Pour tenter d’éviter de se retrouver seul ou sans attention, l’enfant développe une série d’attitudes qui s’échelonnent de la soumission la plus totale aux comportements les plus dérangeants. Ainsi, l’enfant trop parfait qui n’ose presque pas bouger de peur de déplaire ou de se faire gronder voit ses comportements dictés par une forme de panique. Il en va de même pour celui qui bouge, crie, pleure et dérange presque constamment. Se montrer parfait pour ne pas être rejeté ou tout faire pour ne pas être oublié sont les deux attitudes extrêmes en réponse à cette inquiétude fondamentale de l’enfant qu’est la peur du vide. Entre les deux, se retrouve une panoplie de comportements plus ou moins accentués qui tous visent à éviter le rejet, l’abandon et la solitude.

Crainte de l’abandon du rejet et de la solitude

Cette peur du vide est à la base de toute anxiété. Lorsque cette peur se transforme en panique, l’esprit est obnubililé par la seule pensée de chercher à l’éviter et tous les gestes posés visent ce but. Les enfants parfaits et les enfants hyperactifs vivent donc une très forte dose d’anxiété. Il faut les soigner dès leur plus jeune âge et sans médication de préférence. L’enfant anxieux n’est pas connecté avec lui-même, avec ses besoins et ses désirs. Sa seule raison d’être et de vivre lui vient de l’extérieur, des autres. Pour l’aider efficacement, il faut le reconnecter à lui-même et lui apprendre à vivre dans la réalité.

Chez les enfants de moins de trois ans, des jeux et interactions appropriés peuvent mener rapidement au développement d’un sentiment de sécurité. A compter de trois ou quatre ans, le dessin devient un outil privilégié pour les libérer de leurs peurs et maintenir un bon contact avec eux-mêmes. Lorsque s’établit la logique concrète, soit vers six ou sept ans, des exercices appropriés d’imagerie permettent de leur donner une meilleure emprise sur leur système émotif global.

En leur apprenant à contrôler et à faire disparaître cette peur du vide, les différentes techniques proposées dans ce livre nous permettront de donner une base plus solide à nos enfants et de leur éviter cette forte anxiété que nous, les adultes, avons peut-être subie durant une grande partie de notre vie.

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